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Conférence internationale

  • Qu’est-ce que la Conférence internationale ?

    La Conférence internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge est la plus haute autorité délibérante du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (Mouvement), dans le cadre de laquelle les composantes du Mouvement se réunissent avec les États parties aux Conventions de Genève pour débattre de questions humanitaires clés et prendre des engagements conjoints.
    Il s’agit d’un forum non politique unique où les composantes du Mouvement peuvent faire entendre leur voix au même titre que les États.
    La Conférence internationale a pour objectif :
    –  de contribuer au respect et au développement du droit international humanitaire (DIH) ;
    –  d’améliorer la sûreté, la sécurité et la dignité des individus en renforçant les cadres juridiques et les politiques ;
    –  de définir les priorités humanitaires mondiales ;
    –  de favoriser les relations, les alliances et les synergies.
  • Quand a lieu la Conférence internationale ?

    La Conférence internationale se réunit généralement tous les quatre ans, à moins qu’elle en décide autrement.
  • Qui participe à la Conférence internationale ?

    –   Les membres de la Conférence, à savoir :
    Les composantes du Mouvement
    • Les Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (elles sont 191 à ce jour)
    Les Sociétés nationales sont reconnues et agissent en tant qu’auxiliaires des pouvoirs publics de leur pays dans le domaine humanitaire. Elles fournissent tout un éventail de services, notamment de secours en cas de catastrophe, ainsi que des programmes de santé et d’action sociale. En temps de guerre, elles portent assistance à la population civile et soutiennent les services sanitaires des forces armées.
    • La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (Fédération internationale)
    • Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR)

    Les États parties aux Conventions de Genève
    La Suisse, en sa qualité d’État dépositaire des Conventions de Genève de 1949 et de leurs Protocoles additionnels, tient à jour la liste des États parties aux Conventions de Genève.
    Les Conventions de Genève de 1949 et leurs Protocoles additionnels sont au cœur du droit international humanitaire, la branche du droit international qui régit la conduite des conflits armés et cherche à en limiter les effets.
    Ces instruments protègent en particulier les personnes qui ne participent pas aux hostilités (civils, membres du personnel sanitaire ou d’organisations humanitaires) ou qui n’y participent plus, notamment les soldats blessés, malades ou naufragés et les prisonniers de guerre.
    Les Conventions et leurs Protocoles appellent à prendre des mesures afin de prévenir toute infraction ou d’y mettre un terme. Ils contiennent des règles strictes relatives à ce qu’on appelle les « infractions graves ». Les auteurs de telles infractions doivent être recherchés, jugés ou extradés, quelle que soit leur nationalité.

    Les observateurs comprennent des organisations humanitaires, les Nations Unies et plusieurs de leurs institutions spécialisées, des organisations non gouvernementales et d’autres partenaires humanitaires.
  • Quels sont les résultats de la Conférence internationale ?

    Les décisions de la Conférence internationale prennent la forme de résolutions, qui sont dans la mesure du possible adoptées par consensus.
    En outre, les participants prennent des engagements à titre volontaire. Ces engagements constituent des outils importants pour renforcer la coopération entre les participants à la Conférence et favoriser le dialogue avec les pouvoirs publics concernant les priorités humanitaires. Ils peuvent être soumis à titre individuel ou conjointement par un groupe de participants, ou être ouverts pour signature à tous les membres et observateurs désireux de soutenir une cause ou de s’engager en faveur de celle-ci.
  • Les résultats de la Conférence internationale sont-ils contraignants sur le plan juridique ?

    Les participants sont encouragés à garantir la mise en œuvre effective des décisions et des résultats de la Conférence, et invités à faire rapport à titre volontaire sur le statut de mise en œuvre des résolutions et des engagements.