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Pledge of the Indian Ocean National Societies

A) Objectifs de l’engagement

À l’occasion de cette 34ème Conférence Internationale, nous, Sociétés Nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge des îles de l’océan Indien (Croissant-Rouge Comorien, Croix-Rouge Malagasy, Société de la Croix-Rouge des Seychelles et Société de la Croix-Rouge de Maurice), réaffirmons notre engagement collectif à renforcer la résilience aux catastrophes. En réponse à l’intensité, à la fréquence et à l’imprévisibilité croissantes des événements hydrométéorologiques, nous soulignons l’importance de renforcer la gouvernance des risques de catastrophe, la localisation et la promotion de l’action anticipative.

B) Plan d’action

Nous nous engageons à renforcer la gouvernance des risques de catastrophe par le biais de lois, de politiques et de plans complets en nous engageant à :

•Plaider pour et soutenir les autorités publiques à examiner, évaluer et renforcer la mise en œuvre des cadres de gestion des risques de catastrophe existants, notamment dans les situations d’urgence de santé publique et les situations d’urgence liées au climat, en se référant aux Lignes directrices sur la gouvernance des risques de catastrophe : renforcement des lois, des politiques et des plans pour une gestion globale des risques de catastrophe. Si nécessaire, élaborer de nouveaux instruments juridiques pour une meilleure efficacité et coordination entre les acteurs de la gestion des risques de catastrophe (notamment, par des accords préalables à la catastrophe ou des protocoles d’accord).

•Tirer parti de la consultation des parties prenantes et des lacunes identifiées lors de l’examen/évaluation législative pour surmonter les défis en matière de gestion des risques de catastrophe.

Nous nous engageons à favoriser le leadership local, la capacité et la mise en œuvre d’actions humanitaires fondées sur des principes et le renforcement de la résilience à travers :

•L’implication et l’investissement accrus dans la sécurité des volontaires de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et en plaidant pour l’intégration d’une approche de partage des risques lors des opérations humanitaires en favorisant un dialogue équitable et une répartition des risques dans le but ultime d’apporter un meilleur soutien aux populations affectées.

•L’inclusion de la voix des personnes en situation de vulnérabilité aux niveaux local, national, régional et mondial grâce à la diplomatie humanitaire, notamment en utilisant de plus en plus les

plus les langues locales, en organisant des réunions au sein de la communauté et, si nécessaire, en encadrant les acteurs locaux pour qu’ils remplissent des rôles de leadership.

•L’initiation, la participation et le soutien aux dialogues, plaidoyer conjoint et échanges d’apprentissage entre les autorités locales et les acteurs locaux, en particulier les sections de la Société nationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, pour faire progresser le programme de localisation, allant au-delà de la réponse humanitaire pour inclure le renforcement de la gestion locale des risques de catastrophe, l’action climatique et d’autres secteurs prioritaires.

Nous nous engageons à renforcer l’action anticipatrice à travers :

•Le plaidoyer et le soutien aux autorités publiques pour l’intégration de l’action anticipative dans les cadres nationaux existants de gestion des risques de catastrophes par le biais de systèmes d’alerte précoce multisectoriels améliorés et de mécanismes de financement préétablis qui favorisent la mise en œuvre locale d’initiatives mondiales telles que les alertes précoces pour tous (EW4ALL).

•La promotion de l’expérience, de l’expertise technique et du partage des meilleures pratiques entre les Sociétés nationales, leurs autorités publiques et d’autres parties prenantes clés en matière d’action anticipative, notamment par le biais du Centre d’anticipation.

•L’exploration des approches d’anticipation qui prennent en compte les risques cumulés, en particulier les risques à déclenchement plus lent et moins visibles (vagues de chaleur et sécheresses) et les vulnérabilités préexistantes.

•La promotion/le plaidoyer pour la création, l’augmentation et l’accès à des mécanismes financiers permettant des actions d’anticipation.

C) Indicateurs permettant de mesurer les avancées:

Indicateurs et jalons communs :

•Nombre de nouvelles lois/règlements/politiques/stratégies/règles/plans relatifs à la gestion globale des risques de catastrophe rédigés, adoptés, révisés ou mis à jour par le gouvernement en utilisant les Lignes directrices sur la gouvernance des risques de catastrophe : Renforcement des lois, des politiques et des plans pour la gestion globale des risques de catastrophe.

•Nombre d’accords préalables à la catastrophe et/ou de protocoles d’accord entre un ministère/agence gouvernementale et la Société nationale visant à renforcer le rôle auxiliaire.

•Nombre de réunions ou d’événements annuels des signataires de cet engagement pour discuter des réalisations, des meilleures pratiques et des défis dans la mise en œuvre des engagements.

•Nombre de dialogues de partenariat, de consultations, d’évaluations, de réunions de planification avec les acteurs locaux.

D) Ressources nécessaires:

Personnels et volontaires qualifiés et formation continue pour l’action d’anticipation :

•Développer les compétences des volontaires et du personnel en matière de gestion des risques, de systèmes d’alerte précoce et de renforcement de la résilience communautaire et plus particulièrement dans le droits does catastrophes

•Assurer un programme de formation continue pour garantir une réponse rapide et coordonnée aux crises, en valorisant le leadership local.

Financement durable et accès rapide aux fonds d’urgence :

•Assurer un soutien financier stable et un accès à des fonds d’urgence via des partenariats avec des donateurs internationaux et des accords préétablis.

•Mettre en place des mécanismes financiers locaux pour accroître l’autonomie et la rapidité d’intervention en cas de catastrophe.

Partenariats solides pour l’intégration communautaire et la résilience :

•Établir des collaborations efficaces avec les autorités locales et les acteurs communautaires pour intégrer la gestion des risques et l’adaptation au niveau local.

•Encourager le partage de pratiques exemplaires avec d’autres Sociétés Nationales et organisations afin d’adapter les stratégies aux réalités locales et de maximiser l’impact.